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A Allah seul appartient le royaume des cieux, de la
terre et de ce qu’ils renferment et Il est omnipotent. (Sourate
al-Maidah, 120)
La revue compare les cerveaux des abeilles aux ordinateurs ! Selon
les résultats d’une étude présentée dans la revue, le cerveau de
l’abeille travaille à un taux supérieur à l’ordinateur le plus avancé.
Les ordinateurs les plus avancés d’aujourd’hui peuvent calculer 16
billions de calculs par seconde. Le nombre pour le cerveau de l’abeille
est 625 fois plus grand, c’est-à-dire 10 trillions.De plus, le cerveau de l’abeille consomme aussi moins d’énergie que l’ordinateur en exécutant tous ces calculs. L’énergie consommée par 10 millions d’abeilles est la même que celle utilisée par une seule ampoule de 100 Watt. (Le cerveau de l’abeille consomme moins de 10 microwatts d’énergie).111 Comme on peut le voir à l’aide de cette comparaison, chaque organe du corps de l’abeille, y compris son cerveau, a été spécialement créé pour exécuter les fonctions qu’elle doit entreprendre à moment donné. Son exosquelette, par exemple, est extrêmement fort et son système respiratoire permet que plus d’oxygène atteigne les tissus mous en faisant un meilleur emploi de l’air. Sa structure musculaire possède différentes caractéristiques dans différentes sections de son corps, dépendamment des exigences de ses mouvements. Les muscles des ailes, par exemple, ne sont pas pourvus de la membrane externe qui se retrouve dans les autres muscles et ce, pour permettre l’admission d’une quantité d’oxygène plus élevée. D’une manière analogue, ses systèmes d’odorat et de goûter sont parfaitement adaptés aux tâches telles la récolte. Comme nous l’avons vu dans le chapitre précédent, toutes les structures parfaites de l’abeille sont formées à l’intérieur d’une minuscule cellule dans laquelle elle complète les phases de son développement. La structure corporelle des abeilles est seulement une des preuves de l’incomparable art créatif et de l’infinie connaissance d’Allah. Allah révèle que Sa connaissance s’étend à tout : En vérité votre seul Dieu est Allah, à part Lui il n’y a point de divinité. De Sa science Il embrasse tout. (Sourate Ta-Ha, 98) Ce chapitre donnera une information sommaire au sujet des systèmes corporels des abeilles.
L’exosquelette de l’abeille
Comme les autres insectes, les abeilles ont un squelette
externe composé d’une enveloppe dure articulée, formée d’une couche
connue sous le nom de chitine. Ces couches ont été créées de façon à
être assez dures pour former la structure du squelette externe.112
Les autres substances du squelette sont l’eau, les protéines et le gras.
Le système respiratoire
Le système respiratoire de l’abeille, connu comme le
“système respiratoire trachéen”, commence par des orifices respiratoires
externes, ou stigmates, et est ensuite divisé en branches de manière à
pouvoir atteindre chaque organe du corps de l’abeille. Les ramifications
de la trachée s’élargissent pour former des sacs à air, qui sont grands
bien que peu nombreux, utilisés pour emmagasiner l’air. Les petites
ramifications et les tubes sortant des sacs s’étendent jusqu’aux tissus.
Les abeilles peuvent accélérer le passage d’air dans leurs corps en
contractant ces sacs, ce qui accélère l’oxygénation de leurs tissus.113
Chaque muscle du corps de l’abeille est composé d’un
nombre différent de fibres musculaires, faites de cellules
longitudinales. Pour remplir ses fonctions, chaque cellule vivante a
besoin d’énergie. La mitochondrie la fournit aux cellules. Pour que les
abeilles soient capables de bouger, leurs muscles doivent avoir la
propriété de contraction, un besoin auquel répondent les structures
connues sous le nom de myofibrilles que l’on retrouve en grande quantité
dans le fluide des fibres musculaires et qui possèdent en effet la
faculté de se contracter.
Les myofibrilles sont composées de protéines et contiennent des
chaînes de mitochondrie, grande et ovale. Le cytoplasme des fibres
musculaires se remplit de glycogène que l’abeille utilise comme entrepôt
d’énergie.
Les myofibrilles dans les ailes à mouvements rapides des abeilles sont de 2,5 à 3 µm, mesurés de part en part.114 Ces minuscules structures permettent à l’abeille de battre ses ailes 250 fois par seconde.115 Quand elle est chargée de pollen, une abeille peut voler à une vitesse de 9 km/h et 13 km/h quand elle n’est pas chargée.
La structure des muscles permettant à l’abeille de se déplacer varie
selon la zone d’utilisation. Par exemple, les muscles qui, comme les
muscles alaires, doivent bouger très vite sont dépourvus de la membrane
externe qu’ont les autres muscles, de manière à laisser entrer l’oxygène
requis. De plus, tout le corps de l’abeille est équipé de tubes
trachéens pour transporter l’oxygène dont le corps a besoin.116
La structure de l’aile
Les abeilles peuvent sembler n’avoir que deux ailes
lorsqu’elles volent mais, en réalité, elles en ont quatre qui
fonctionnent comme si elles n’étaient que deux. Cette utilisation est
celle qui obéit le mieux aux lois de l’aérodynamique. Si ces ailes
fonctionnaient séparément, elles seraient inutiles pour le vol.
Pourtant, grâce à la structure spéciale de leurs ailes, les abeilles
peuvent se déplacer plus vite que la plupart des autres créatures
volantes.
Sur les ailes postérieures de l’abeille, il y a un grand nombre
d’excroissances semblables à des crochets. Elles se fixent au bord
arrière replié des ailes antérieures et permettent aux deux ailes d’agir
comme s’il n’y en avait qu’une seule. Au repos, ces minuscules attaches
se décrochent et les ailes antérieures et postérieures sont
indépendantes de nouveau.117
Le système olfactif
Les récepteurs olfactifs sont sur leurs antennes.
(Contrairement aux êtres humains, les récepteurs olfactifs des insectes
ne sont pas situés dans les orifices respiratoires). Toutefois, ces
nerfs sensitifs ne sont pas en contact direct avec la substance sentie
puisque le corps des insectes, y compris leurs antennes, sont recouverts
d’une enveloppe de chitine.
A l’aide d’un microscope, on peut voir que les antennes de l’abeille
sont munies d’un grand nombre de plaques poreuses. Les nerfs olfactifs
de son cerveau se terminent sur ces plaques couvertes d’une membrane
spéciale qui aide à protéger les extrémités du nerf. Pourtant, elles
sont encore capables de détecter les odeurs. La zone qui se trouve entre
les plaques poreuses est couverte de minuscules poils sensoriels.118
Le système gustatif
Les organes gustatifs des abeilles, dans les cavités de
la bouche et la proboscis, leur permettent de distinguer les goûts
sucrés, amers, acides et salés.
De ces derniers, le goût sucré est le plus important pour les
abeilles récolteuses de miel. En particulier, les abeilles sont très
capables de distinguer les sortes de sucres qui leur sont nécessaires.
Nous pouvons faire ici une comparaison entre les abeilles et les êtres
humains. Les humains peuvent ne pas être capables de bien différencier
entre le sucre et les édulcorants artificiels, sans valeur nutritive.
Mais il est impossible de tromper les abeilles avec des édulcorants
artificiels : une abeille peut immédiatement sentir la différence entre
ces derniers et le vrai sucre et elle refusera de prendre de l’eau
contenant l’édulcorant. Parce que les abeilles utilisent le nectar
qu’elles récoltent pour faire le miel, toute erreur de reconnaissance du
sucre donnera du miel de pauvre qualité ou pire encore, aucun miel.119 |
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111. BYTE Magazine, Juin 1995
112. The Guinness Encyclopedia, p. 18
113. Ibid., p. 91
114. Ali Demirsoy, Yasamin Temel Kurallari, Omurgasizlar/Bocekler, Entomology, vol. II, p. 99
115. Joan Embery, Collection of Amazing Animal Facts, Delacorte Press, New York, 1983, p. 23

116. Ali Demirsoy, Yasamin Temel Kurallari, Omurgasizlar/Bocekler, Entomology vol. II, p. 88
117. Ibid., p. 65
118. Karl von Frisch, Arilarin Hayati, pp. 117-119
119. Ibid., p. 124
112. The Guinness Encyclopedia, p. 18
113. Ibid., p. 91
114. Ali Demirsoy, Yasamin Temel Kurallari, Omurgasizlar/Bocekler, Entomology, vol. II, p. 99
115. Joan Embery, Collection of Amazing Animal Facts, Delacorte Press, New York, 1983, p. 23
116. Ali Demirsoy, Yasamin Temel Kurallari, Omurgasizlar/Bocekler, Entomology vol. II, p. 88
117. Ibid., p. 65
118. Karl von Frisch, Arilarin Hayati, pp. 117-119
119. Ibid., p. 124
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